Zone de Texte:

Saint-Lazare 1er Evêque de Marseille

Par Brigitte Morelle

 

Jésus, vers la fin de sa vie publique, alors que la tension monte à Jérusalem,  que les juifs cherchent à le tuer, que l’étau se resserre autour de lui, qu’il a dû fuir la Judée pour se réfugier à Béthanie, au-delà du Jourdain, reçoit  un message de Marthe et de Marie qui lui annoncent simplement : « Seigneur, celui que tu aimes est malade ».  Celui dont il est question, son ami, c’est justement Lazare. Voilà  l’occasion pour Jean de le présenter et de faire revivre pour nous le miracle de sa résurrection: « Il y avait un malade, Lazare de Béthanie, le village de Marie et de sa sœur Marthe. Marie était celle qui oignit le Seigneur de parfum et lui essuya les pieds avec ses cheveux. C’était son frère Lazare qui était malade… Or Jésus aimait Marthe, et sa sœur et Lazare ».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Que va faire Jésus ? Tout d’abord et surtout, ne pas se précipiter. Il a décidé de frapper un grand coup. Il va donc attendre, arriver en toute discrétion à Béthanie alors que Lazare a été emporté par la maladie, qu’il est au tombeau depuis quatre jours déjà, et que toute la bonne société de Jérusalem est là, venue entourer Marthe et Marie. L’assistance est donc nombreuse quand Jésus va demander : « Où l’avez-vous mis ? », et qu’il va se faire conduire au tombeau. Tous vont le suivre, tous le verront gagné par l’émotion et pleurer. Il va alors commander que la pierre qui ferme le tombeau soit ôtée : « Tollite lapidem ! ».